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Saviez-vous qu’un casier judiciaire peut avoir des conséquences dans votre vie : emploi, assurance, logement et lors de votre déplacement à l’étranger

Êtes-vous informé que vous  pouvez obtenir la suspension de votre casier judiciaire ?

Le casier judiciaire, communément appelé le dossier criminel, est un document contenant l’ensemble des condamnations prononcées contre une personne.

Les condamnations criminelles sont publiques au Canada. En conséquence, un locateur ou encore un assureur pourraient avoir accès à votre dossier tout comme un futur employeur.

Dans le but de faire en sorte que les condamnations ne soient plus publiques, il est possible pour une personne de demander la suspension de son casier judiciaire.

Jusqu’en 2012, cette démarche était connue sous l’appellation : « demande de pardon».

Sous réserve de satisfaire à plusieurs critères, cette démarche emportera la mise à l’écart de votre casier judiciaire. Votre casier judiciaire ne sera donc plus accessible par l’intermédiaire de la base de données du Centre d’information de la police canadienne.

Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec nous en complétant notre formulaire de contact ou par téléphone au 514-294-2038.

Comment se qualifier pour une demande de suspension du casier judiciaire ?

Il faut d’abord être admissible puisque que des personnes ayant commises certains types de crimes ne pourront l’obtenir. Il s’agit :

• d’une personne ayant été déclarée coupable d’une infraction de nature sexuelle contre un enfant;

• d’une personne ayant été condamnée pour plus de trois (3) infractions comportant une  peine d’emprisonnement de deux ans ou plus.

Délai à respecter pour déposer une telle demande

Cette démarche comporte un délai d’attente à respecter avant de pouvoir obtenir la  suspension du casier judiciaire.

Il est primordial d’avoir terminé d’exécuter l’ensemble des peines qui auront été imposées par le tribunal. À titre d’exemple : avoir effectué la totalité des heures de travaux communautaires, avoir acquitté toutes les amendes ou avoir écoulé la période de probation.

Par ailleurs, une fois toutes les peines exécutées et selon la gravité de l’infraction pour laquelle vous avez été condamné, un délai d’attente de cinq ou dix ans sera nécessaire avant de pouvoir obtenir la suspension de votre casier judiciaire.

Vous n’avez qu’à communiquer avec nous pour obtenir de plus amples informations à cet égard au 514-294-2038.

Les coûts d’une telle demande

Outre les honoraires qui sont à prévoir, il y a des frais pour effectuer une demande de suspension du casier judiciaire. La Commission des libérations conditionnelles du Canada demande un montant de 631$ pour traiter une demande.

D’autres frais s’avèreront nécessaires durant le processus comme pour récupérer les documents nécessaires au dépôt de la demande ainsi que des frais de photocopies.

En quoi consiste la suspension du casier judiciaire ?

Avant d’entreprendre une démarche de suspension du casier judiciaire, il est important de savoir qu’il y a des limites dans le cadre d’une telle démarche. La suspension du casier ne signifie pas la «destruction» de votre dossier.

Votre dossier criminel existera toujours. Il sera remis en lumière si vous commettez une infraction criminelle de nature similaire dans le futur.

Et concernant les voyages à l’extérieur du pays, il est important de savoir que les États-Unis ne reconnaissent pas la suspension de casier judiciaire canadienne. Vous pourriez donc vous voir refuser l’entrée sur le territoire américain même si vous avez obtenu une suspension de votre casier judiciaire.

Demande d’information ?

Nous pouvons vous aider à obtenir la suspension de votre casier judiciaire. N’hésitez pas à communiquer avec nous en complétant notre formulaire de contact ou par téléphone au 514-294-2038.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un conseil juridique

 

 

 

 

Sécurité des travailleurs menacée par un employé aux prises avec un problème de consommation d’alcool ou de dépendance à la drogue et les obligations d’un employeur

Février 2018

Diverses sources d’obligations légales concernant cette situation existent dont entre autres :

–        L’article 2087 du Code Civil du Québec, qui fait état que l’employeur a la responsabilité de prendre les mesures appropriées à la nature du travail en vue de protéger la santé, la sécurité et la dignité du salarié;

–        L’article 51 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail impose entre autres à un employeur de prendre les mesures appropriées et nécessaires afin de protéger la santé du travailleur;

–        L’article 46 de la Charte des droits et libertés de la personne mentionne que toute personne qui travaille a droit, conformément à la loi, à des conditions de travail justes et raisonnables et qui respectent sa santé, sa sécurité et son intégrité physique.

L’employeur devrait également garder à l’esprit certaines dispositions du Code Criminel.
En effet, sa responsabilité criminelle pourrait être engagée dans le cas par exemple où un employé décéderait de ses blessures et qu’il était prouvé qu’il y a eu un laisser-aller ou de la négligence de la part de l’employeur dans l’organisation du travail ainsi que des méthodes et techniques utilisées dans l’accomplissement des tâches pour la sécurité des travailleurs (Articles 22.1, 217.1 et 219 à 221 du Code Criminel). Certes, le laxisme d’un employeur dans une telle situation n’a carrément pas sa place …

Afin d’être plus amplement informé quant aux obligations d’un employeur à l’égard de la santé et de la sécurité de ses salariés, n’hésitez surtout pas à contacter un avocat puisqu’il vaut toujours mieux prévenir.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un conseil juridique.

Recrutement de travailleurs étrangers dans des professions spécialisées

Août 2017

Démarche simplifiée:

Savez-vous qu’il est possible de bénéficier d’une démarche simplifiée pour l’embauche de travailleurs pour 58 professions spécialisées ?

Suivant une entente entre le gouvernement du Québec et le gouvernement du Canada, les employeurs du Québec peuvent recruter plus rapidement des travailleurs étrangers spécialisés pour des professions où l’on juge que l’offre ne répond pas à la demande.

La dernière mise à jour de la liste remonte au 24 février 2017. Elle inclut 58 professions notamment du domaine de l’informatique, de la santé, de l’ingénierie, des ressources humaines et bien d’autres.

Liste des professions admissibles au traitement simplifié: 

À titre d’illustration, apparaît notamment à la liste des professions : des vérificateurs / comptables, analystes et consultants en informatique, développeurs de sites Web, pharmaciens, ingénieurs civils, ingénieurs mécaniciens, omnipraticiens, médecins spécialistes, ergothérapeutes, inhalothérapeutes, infirmiers auxiliaires, soudeurs et électromécaniciens.

Dans l’éventualité que l’emploi que vous désirez offrir à un travailleur étranger se trouve parmi cette liste, vous serez donc dispenser d’afficher le poste et d’offrir l’emploi à des citoyens ou résidents permanents canadiens avant de procéder à l’embauche d’un candidat étranger.

Sans oublier que le processus d’obtention du permis de travail sera beaucoup plus rapide que si vous deviez vous soumettre à la démarche régulière d’obtention d’un permis de travail.

Pour de plus amples détails:

Afin de prendre connaissance de la liste entière, prière de visiter le site du Ministère de l’Immigration, Diversité et Inclusion du Québec à l’adresse suivante :

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/employeurs/embaucher-temporaire/recrutement-haut-salaire/liste-professions/index.html

Nous vous invitons à entrer en communication avec nous si vous désirez de plus amples informations ou pour partager avec nous les situations que vous avez rencontrées dans le cadre d’une telle demande.

 

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un conseil juridique.

 

Suspension du permis de conduire – permis restreint

Avril 2017

Voici deux situations dans lesquelles il est possible d’obtenir un permis restreint en cas de suspension du permis de conduire :

1-     Votre permis est suspendu pour alcool au volant selon les dispositions du Code criminel.

Lorsqu’il s’agit d’une première infraction, vous pourrez obtenir un permis restreint après 3 mois de suspension. Le délai sera de 6 mois pour la deuxième infraction et de 12 mois pour chaque infraction subséquente. Vous devrez faire équiper votre véhicule automobile d’un antidémarreur avec éthylomètre. Cet appareil fera en sorte que le véhicule automobile ne pourra démarrer dans le cas de présence de traces d’alcool dans l’haleine du conducteur. Les données de l’éthylomètre devront être téléchargées de façon périodique et des frais sont à prévoir.

2-     Permis suspendu suite à l’accumulation de points d’inaptitude

Un autre type de permis restreint est disponible suivant les dispositions du Code de la sécurité routière, dans le cas où un permis est suspendu suite à l’accumulation de points d’inaptitude. C’est une ordonnance du juge qui vous permettra d’obtenir ce type de permis restreint. Afin d’obtenir celui-ci, vous devrez prouver que la conduite d’un véhicule routier dans le cadre de votre emploi ou dans le cadre de l’exploitation de votre entreprise est indispensable. Bien que détenteur de ce type de permis restreint, vous ne pourrez pas conduire un véhicule automobile lors de vos déplacements pour le loisir ou pour toute autre raison en dehors du cadre de votre emploi.

Il est à noter cependant que vous ne pourrez pas obtenir un permis restreint si votre permis de conduire a été l’objet d’une suspension dans les deux années précédant la révocation.

Prière de noter que bien qu’il puisse y avoir des suspensions de prévues dans le cas d’infractions spécifiques, il est cependant possible d’obtenir un permis restreint lorsque les circonstances le justifient.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un avocat. Pour plus de renseignements concernant la démarche à suivre : la SAAQ vous indique la démarche à suivre.

Vice Caché

Vice caché – Rappel des principes

Avril 2017

En tant qu’avocat en vice caché, il arrive régulièrement que l’on nous contacte pour savoir s’il faut poursuivre les propriétaires antérieurs responsables de vice(s) caché(s).

Rappel des principes de base

Une inspection préachat n’a rien révélé et vous remarquez ultérieurement la présence d’une fissure anormale dans les fondations suite à l’achat de votre immeuble.

Vous avez la possibilité de vous en aller immédiatement au tribunal pour poursuivre la personne qui vous a vendu l’immeuble, mais il faut se questionner avant d’agir précipitamment.

Un avocat en vice caché pourra répondre à vos interrogations.

En tout premier lieu, avant de prendre la décision de poursuivre le propriétaire antérieur de l’immeuble devant les tribunaux, la question primordiale à déterminer est d’analyser si nous sommes assurément en présence d’un vice caché.

Le Code civil du Québec énumère des critères pour le définir à savoir : « que le bien et ses accessoires sont, lors de la vente, exempts de vices cachés qui le rendent impropre à l’usage auquel on le destine ou qui diminuent tellement son utilité que l’acheteur ne l’aurait pas acheté, ou n’aurait pas donné si haut prix, s’il les avait connus ».

Autrement dit, le problème doit être suffisamment grave pour rendre l’immeuble inhabitable ou réduire grandement son utilité, et son importance doit être telle que vous ne l’auriez pas acquis si vous aviez été informé du problème, ou bien vous l’auriez acheté à un prix bien inférieur au montant payé.

Il faut se rappeler que le problème rencontré ne doit pas être le fruit du vieillissement de l’immeuble ou de sa vétusté. À titre d’exemple, un drain français a une durée de vie d’une trentaine d’années et un toit use avec les années ! Chaque cas en est un d’espèce et un avocat en vice caché pourra vous aider dans votre démarche.

Vice caché ou pas caché ?

Pour qu’un vice soit considéré comme caché, il doit tirer son origine avant la vente de l’immeuble et être non apparent pour un acheteur ayant effectué une visite attentive de l’immeuble avant l’achat.

Si vous remarquez qu’il y avait des signes de défauts potentiels, l’acheteur doit aller plus loin dans son enquête qu’il peut effectuer par lui-même ou en recourant à titre d’exemple au service d’un spécialiste.

Le Code civil du Québec n’oblige cependant pas un acheteur à faire absolument appel à un expert pour inspecter une maison ou un immeuble avant de s’en porter acquéreur.

Cependant, les tribunaux vont hésiter à déclarer qu’un vice était caché au moment de la vente si l’acheteur n’a pas eu recours aux services d’un expert dans le cas de vieux immeubles par exemple. Dans un pareil cas, le tribunal risque de réprimander l’acheteur qu’il aurait dû engager un expert, car il y avait des signes apparents.

Découverte d’un vice

Qu’est-ce qui se dégage de la jurisprudence dans l’éventualité que l’acheteur ait bien fait ses devoirs et remarque la présence d’un vice et qu’il questionne le vendeur qui le rassure en lui disant que ce n’est rien alors que ce n’est pas le cas :

Nous sommes alors en présence d’un vice « juridiquement caché ».

Il ne faut pas oublier que l’acheteur a sa part de responsabilité dans ses démarches avant l’achat d’un immeuble. Par exemple, dans la région de Montréal, on comprend que les gens sont présumés être informés que :

  • dans le quartier Rivière-des-Prairies, nous remarquons la présence de pyrite dans le béton
  • dans le quartier Plateau-Mont-Royal, le sol est argileux
  • dans le quartier Notre-Dame-de-Grâce, les fondations des maisons sont friables.

Mode d’emploi – avocat en vice caché

Avocat Immobilier

Après avoir répondu aux critères de base mentionnés auparavant, nous devons nous assurer que la marche à suivre est bien respectée afin d’éviter de réduire les chances d’obtenir gain de cause.

C’est alors que les conseils d’un avocat en vice caché vous seront très utiles.

En premier lieu, le vice caché doit être dénoncé au vendeur afin de lui donner un délai raisonnable après la réception de la mise en demeure pour réagir. En général, les tribunaux estiment qu’il faut accorder au vendeur un délai raisonnable allant d’un minimum d’une semaine à dix jours pour venir visiter les lieux et constater le problème. Il lui appartiendra par la suite de décider de faire les réparations lui-même ou non.

Il ne faut surtout pas oublier qu’en vertu de la jurisprudence, le nouveau propriétaire ne devrait pas attendre trop longtemps avant d’aviser le vendeur qu’il a découvert la présence de vice(s) caché(s). On parle d’un délai de six (6) mois, mais chaque cas a ses propres particularités.

Condition essentielle à respecter

Il arrive parfois qu’une autre condition absolument indispensable à respecter ne le soit pas. Celle-ci est à l’effet qu’aucun travail de réparation ne doit absolument débuter avant de laisser la chance à l’ancien propriétaire de les prendre en charge. À défaut de respecter cette condition, l’acheteur s’exposera au rejet de son recours.

Évaluation des possibilités offertes en fonction des coûts engendrés

Un coup les conditions mentionnées auparavant respectées, un avocat en vice caché pourra vous aidez à prendre votre décision et ce sera le coût de réparation qui déterminera si une poursuite judiciaire sera entreprise.

À moins de 15 000 $, vous avez la possibilité d’intenter votre recours à la division des petites créances de la Cour du Québec et contrôler vos coûts en honoraires d’avocats. Un avocat en vice caché pourra vous donner un coup de main à monter votre dossier.

Pour une réclamation se situant entre 15 000 et 30 000 $, faire appel à un avocat est nécessaire, mais les interrogatoires oraux ne sont pas permis, ce qui réduit les frais judiciaires et les honoraires d’avocats.

Pour les dossiers de plus de 30 000 $, il y a maintenant la possibilité de recourir à l’expertise commune qui est encouragée pour réduire les coûts. Et le rapport écrit d’expertise tient lieu de témoignage de l’expert ce qui réduit aussi les coûts.

Veuillez noter que le Code civil du Québec permet de réclamer le coût des réparations, mais non les dommages découlant du vice caché, sauf si bien entendu le vendeur connaissait l’existence du vice ou qu’il ne pouvait l’ignorer.

À titre d’illustration, le propriétaire antérieur sera condamné à payer le coût de réparation d’une fissure dans la fondation d’un immeuble, mais non à payer le coût des dommages causés au sous-sol par une infiltration d’eau découlant de la fissure s’il ne connaissait pas l’existence du vice ou qu’il ne pouvait le savoir.

Pour toute question, n’hésitez pas à communiquer avec un avocat en vice caché au 514-294-2038.

Veuillez également consulter la page « assurance titres » pour savoir comment se protéger contre les pertes engendrées par un problème de vice de titres affectant l’immeuble.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un avocat.

assurance-titres

L’assurance titres

Janvier 2017

L’assurance titres est un produit d’assurance peu connu et peu utilisé, mais qui s’avère très avantageux dans le cadre d’une transaction immobilière.

Ce produit d’assurance est une assurance de dommages qui garantit l’état d’un titre de propriété à une date précise et qui protègera son détenteur contre les pertes engendrées par un problème de vice de titres affectant l’immeuble.

Par exemple, un promoteur informé avant la clôture de la transaction immobilière de l’existence d’un problème affectant ses titres pourra signer le contrat malgré l’existence de ce vice de titres et éviter toutes les pénalités et/ou tous les frais qui pourraient résulter d’un retard dans la conclusion de la convention. Il en est de même pour un particulier qui acquiert un immeuble.

Voici une liste de vices de titres qui peuvent être couverts :

  • Un empiètement sur un lot voisin ou dans une servitude;
  • Un usage non conforme à la règlementation municipale applicable;
  • Les vices dans les titres de propriété;
  • L’apparition de charges affectant l’immeuble entre le moment de la signature des actes et le moment de leur publicité au registre foncier;
  • La falsification, la fraude ou l’usurpation d’identité;
  • L’existence de dettes du propriétaire précédent garanties par l’immeuble par exemple les taxes immobilières et les factures de services publics;
  • La présence de servitudes inconnues;
  • La présence d’erreurs dans les plans d’arpentage;
  • Les erreurs effectuées au cours de la recherche et de l’examen des titres;
  • Les hypothèques légales de la construction relatives à des travaux antérieurs à la date de prise d’effet de l’assurance;
  • Tout autre problème relié aux titres qui empêche la possibilité de vendre, de louer ou d’hypothéquer un immeuble.

Il est à noter qu’une police d’assurance titres n’est pas émise dès que nous en faisons la demande. L’assureur évaluera préalablement l’offre soumise avant d’accepter d’émettre une police d’assurance.

Aussi bien un particulier qu’un promoteur gagneraient à connaître l’existence d’un tel produit d’assurance qui peut éviter bien des problèmes.

Un professionnel du droit pourra vous aider à obtenir une telle police d’assurance.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un avocat.

Politiques Internet

Les politiques internet : ce qu’un employeur doit savoir

Octobre 2016

 

Le milieu de travail dans lequel nous évoluons aujourd’hui requiert bien souvent qu’un employé utilise un ordinateur dans le cadre de ses tâches et l’internet constitue un outil de travail qui améliore incontestablement la prestation de travail.

Le corollaire de l’utilisation des technologies de l’information (TI) est souvent une source de distraction pour les employés et entraîne une baisse de productivité et, conséquemment, une diminution des revenus pour l’employeur.

Quels sont donc les droits de l’employeur concernant l’usage des TI par ses employés?

Il est important de savoir qu’en principe, l’employeur peut « cybersurveiller » un employé s’il a des motifs sérieux de contrôler son utilisation d’internet.

On entend par motif sérieux le fait d’avoir un motif raisonnable de penser ou un doute sur le fait qu’un employé utilise à des fins personnelles le matériel informatique qui est à sa disposition au travail.

En pratique, cela peut se traduire par une baisse de productivité de l’employé en question ou bien, sans qu’il y ait une augmentation significative de sa charge de travail, l’on assiste à un accroissement de ses heures supplémentaires.

Sanctions possibles

Ce qu’il est important de savoir est que l’employeur peut imposer des sanctions à un employé suite à la découverte d’une utilisation inappropriée du matériel informatique puisque cela constitue un vol de temps.

Le fait d’avoir adopté une politique qui régit l’utilisation d’internet et des ressources technologiques en milieu de travail est un précieux outil afin de pouvoir imposer des sanctions à l’employé fautif.

La jurisprudence nous enseigne que l’absence d’une politique régissant l’utilisation d’internet et des ressources technologiques en milieu de travail atténuera la sanction disciplinaire pouvant être imposée dans une telle situation.

Un employeur aura donc avantage à instaurer une telle politique régissant l’utilisation d’internet et des ressources technologiques en milieu de travail et à s’assurer de la communiquer et de l’expliquer aux employés afin de pouvoir l’appliquer. Il peut être nécessaire de contacter un avocat pour avoir davantage d’information.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un avocat.

 

Congédiement Invalidité

Le congédiement dans un contexte d’invalidité

Janvier 2017

Philippe, un passionné de sports extrêmes, travaille depuis une dizaine d’années dans un bureau d’ingénieur à titre de technicien de laboratoire.

Lors de ses vacances estivales de 2013, Philippe a subi de multiples blessures lors d’un saut en skysurf. Les séquelles de Philippe sont graves et ses capacités cognitives sont atteintes. Il est affligé de violents maux de tête en plus d’éprouver des pertes de mémoire. Cette situation le rend inapte à effectuer son travail de bureau et l’expertise médicale le déclare d’ailleurs totalement invalide.

L’employeur de Philippe, qui a récemment obtenu un contrat de plusieurs centaines de milliers de dollars, se renseigne auprès de son avocat afin de savoir s’il serait possible de mettre fin à son lien d’emploi puisque Philippe n’a effectué aucun retour au travail depuis plus de 2 ans.

Un contrat de travail est composé de 3 exigences primordiales :

  • Une prestation de travail;
  • En échange d’une rémunération;
  • Dans le cadre d’une relation de subordination (se trouver sous la direction ou le contrôle d’une autre personne).

Dans la présente mise en situation, Philippe est incapable de remplir la première exigence. Il ne serait donc pas congédié à cause de son incapacité mais à cause du fait qu’il ne peut fournir aucune prestation de travail dans un délai prévu. L’employeur aura cependant l’obligation d’accommoder Philippe et devra donc trouver une façon de l’accommoder avant de songer à le congédier.

La contrainte excessive est cependant la limite à l’obligation d’accommodement. On ne pourra donc requérir de l’employeur qu’il accommode Philippe si les conséquences engendrées sont hors de proportion.

En effet, l’obligation d’accommodement se manifeste lorsque, face à l’état de santé d’un employé incapable d’exercer les fonctions qu’il occupait avant en raison d’une incapacité ou d’une limitation fonctionnelle, l’employeur tente de l’accommoder en lui trouvant un autre travail dans l’entreprise qui convient mieux à ses nouvelles capacités, le tout bien entendu sans constituer une contrainte excessive à l’employeur.

Dans la présente situation, l’emploi de Philippe est principalement intellectuel et il ne serait pas possible de lui trouver un autre travail au sein du bureau d’ingénieur. Un congédiement serait donc envisageable, à condition d’obtenir une confirmation écrite de l’invalidité de Philippe et que son congédiement soit effectué dans le respect des dispositions de la Loi sur les normes du travail.

Autre capsule qui devrait vous intéresser : Qu’est-ce que le congédiement déguisé ?

*Le nom utilisé et la présente situation sont purement fictifs et toute ressemblance avec des situations existantes ou ayant existé n’est que fortuite.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un avocat.

Non-Concurrence et Contrat de travail

Les clauses de non-concurrence dans un contrat de travail

Novembre 2015

On vous propose une offre d’emploi que vous ne pouvez refuser mais le contrat de travail de votre emploi actuel comporte une clause de non-concurrence qui limite votre possibilité d’occuper un poste similaire dans le même domaine d’activité dans un rayon de plusieurs kilomètres de votre lieu de travail.

Les conditions de validité d’une clause de non-concurrence, décrites à l’article 2089 du Code civil du Québec prévoient qu’elle doit être limitée quant au temps, au lieu et au genre de travail à ce qui est nécessaire pour protéger les intérêts légitimes de l’employeur. Et s’il y a contestation, c’est l’employeur qui a le fardeau de prouver la validité de la clause de non-concurrence.

Suivant la jurisprudence, la clause de non-concurrence sera analysée par les tribunaux en vertu notamment des critères suivants :

  • Le poste occupé par l’employé;
  • L’importance et la nature du poste;
  • L’ancienneté de l’employé en cause dans son poste actuel;
  • Le pouvoir et l’influence que l’employé a pu développer sur la clientèle et les partenaires d’affaires de l’employeur;
  • Les circonstances entourant le début de son nouvel emploi.

De façon générale, une clause qui limite la période de temps à moins de deux (2) ans sera jugée raisonnable. Et, à titre d’illustration, une clause qui prévoit l’interdiction dans un rayon d’une centaine de kilomètres pourra être jugée excessive.

Chaque situation a ses faits particuliers et ils seront donc examinés en fonction des critères retenus par la jurisprudence, notamment des circonstances entourant les tâches occupées par l’employé au sein de l’entreprise.

Le congédiement dans un contexte d’invalidité est un sujet qui pourrait vous intéresser.

La présente chronique comporte de l’information juridique de nature générale. Pour obtenir un conseil juridique qui tiendra compte des particularités de votre situation, il vous est fortement recommandé de consulter un avocat.

Réclamation aux petites créances

Mars 2017

Le forfait A:  Préparer votre dossier de réclamation

  • Rencontrez un avocat pour l’analyse de votre dossier
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(Les forfaits ci-haut mentionnés sont sujets à changement)